La baignade a été interdite pendant 22 jours, entre le 19 juin et le 23 juillet, cet été à la plage de la baie de Beauport, en raison de la mauvaise qualité de l’eau due à la présence trop élevée d'E. coli. Depuis le début de la saison, les baigneurs ont pu y avoir accès seulement 13 journées.
La qualité de l'eau du mois de juillet a d’ailleurs été particulièrement problématique car depuis le début du mois le public n'a pu s’y baigner qu’à six reprises. Selon les normes fédérales et provinciales, les mesures de bactéries Escherichia coli (E. coli) ne doivent pas franchir les 200 unités formatrices de colonies (UFC) par 100 millilitres pour permettre la baignade en minimisant les risques pour la santé. Ce seuil a été dépassé à 24 reprises depuis le 19 juin.
Un contact direct avec une eau de mauvaise qualité peut mener des problèmes de santé, comme des gastro-entérites, des infections des yeux et des problèmes de peau, indique le CIUSSS de la Capitale-Nationale. Les activités comprenant un contact direct sont, par exemple, la nage et la planche à pagaie.
La limite de 1000 UFC d’E. coli par 100 ml pour la pratique d'activités nautiques impliquant des contacts indirects avec l'eau a été dépassée 9 jours différents depuis le 19 juin.
Les types d’activités
Activités de contact direct : la natation, la baignade, la marche dans l’eau, la planche à voile, la planche à pagaie, le ski nautique, la motomarine. Il est plus risqué d’avaler de l’eau lors des activités de contact direct. Il s'agit d'activités où le corps entier, y compris la tête, peut être mouillé.
Activités de contact indirect : les promenades en canot et en kayak, l’aviron, la voile, la pêche. Il est moins risqué d’avaler de l’eau lors des activités de contact indirect, car il y a moins de risque de chute à l’eau.
Source : CIUSSS de la Capitale-Nationale
En comparaison, l’an dernier, la baignade a été permise pendant 23 jours, pendant la même période.
Depuis le 19 juin, 309,9 millimètres de pluie sont tombés à Beauport, selon les données d’Environnement Canada. Les précipitations peuvent jouer sur la qualité de l'eau des cours d'eau, relate la Ville de Québec sur son portail web.





