Situé en plein cœur du quartier Montmorency de l’arrondissement de Beauport, l’ancien bâtiment de l’hôtel de ville et de la caserne de pompiers qui abrite aujourd’hui le Centre de loisirs Odilon-Blanchette au 49, avenue Ruel, a besoin de rénovations majeures qui tardent à être réalisées depuis de nombreuses années.
C’est ce que révèle le Plan directeur des bâtiments de loisirs communautaires rédigé par le Service des loisirs, des sports et de la vie communautaire dans lequel on peut lire que ce bâtiment inauguré en 1941 est considéré comme le plus désuet centre de loisirs de la Ville de Québec avec un taux de vétusté établi à 47 %. Les auteurs du document suggèrent de réévaluer l’utilisation cet édifice.
Les membres du Cercle de fermières de Montmorency avaient d’ailleurs dû quitter leurs locaux il y a plusieurs années en raison de problèmes de structure majeurs. Une grande portion du bâtiment a été condamnée et aujourd’hui seuls les Chevaliers de Colomb et l’organisme communautaire Re-Fa-Vie tiennent leurs activités dans la portion saine de l’édifice.
Une cure de jeunesse très attendue
« Ça fait plusieurs années que l’on demande des rénovations majeures et on attend encore. J'ai hâte d'avoir des dates. On a beau adopté des plans ou des projets, on veut les voir aboutir. Les gens ont besoin de ça car la demande pour des services de proximité est grande dans le quartier. C'est un bâtiment qui, s'il est rénové, pourrait accommoder plusieurs autres organismes », affirme le conseiller municipal du district de la Chute-Montmorency-Seigneurial, Stevens Mélançon, en espérant qu’il n'attendra pas 10 ans avant de voir le Centre Odilon-Blanchette recevoir une cure de jeunesse. D’autres locaux sont également inoccupés depuis plusieurs années au Centre de loisirs Monseigneur-De Laval au cœur du Vieux-Beauport parce qu’ils ne respectent pas certaines normes de sécurité ou d’accessibilité.
Une lumière au bout du tunnel !
Selon le conseiller municipal du district de Sainte-Thérèse-de-Lisieux, Jean-François Gosselin, responsable de la gestion des immeubles à la Ville de Québec, l’adoption d’un plan de réfection par l’administration Marchand permettra de brosser un portrait de l’offre et des besoins en termes d’infrastructures de loisirs communautaires.
« Notre rôle maintenant sera de s'assurer que les infrastructures que nous avons présentement répondent aux besoins. Si ce n'est pas le cas, est-ce qu'on agrandit, on modifie, on construit de nouvelles infrastructures ? La vraie volonté se retrouve dans le budget ».
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Inauguré en 1941, le bâtiment abritant aujourd’hui le Centre de loisirs Odilon-Blanchette est considéré comme le centre communautaire le plus désuet de la Ville de Québec. (Photo : Michel Bédard)





